L’IA à la Vivatech 2024
À la VivaTech 2024, l’intelligence artificielle est au centre de l’innovation, avec une présence remarquable sur 40% des stands. Cette tendance témoigne de l’importance croissante de l’IA dans de nombreux secteurs d’activité, et dans notre quotidien. Parmi les nombreuses start-ups françaises présentes, plusieurs se distinguent par leurs solutions innovantes :
- Seabex une start-up de la région Centre Val de Loire qui propose des solutions pour favoriser, l’économie de l’eau pour l’irrigation. En utilisant l’IA, cette start-up propose des perspectives pour une agriculture plus durable.
- Gladia se démarque également avec son expertise dans le domaine de l’audio, fournissant des outils avancés de transcription et d’analyse.
- LightOn propose une approche novatrice en matière d’IA pour les entreprises privées, en mettant l’accent sur la confidentialité des données.
- Louis, l’avatar de la VivaTech, attire l’attention en tant qu’assistant virtuel sur le salon. Disponible à partir des bornes tactiles, il dispose de beaucoup d’informations sur le salon, ce qui lui permet de vous guider vers des stands qui pourraient vous plaire. Son potentiel de développement pour les aéroports, afin par exemple d’aider les touristes étrangers ne parlant pas français. Cette innovation ouvre de nouvelles perspectives d’application de l’IA dans le domaine de l’accueil et de l’orientation. Ce modèle a déjà été mis en œuvre avec succès au musée d’Orsay, où les visiteurs peuvent interagir avec un chatbot développé par Jumbomana pour poser des questions à Van Gogh, Louis est l’une des innovations qui illustre concrètement le potentiel de l’IA pour enrichir l’expérience utilisateur dans divers contextes.
Région Centre Val de Loire
Cette année, la Région Centre a choisi de mettre en avant la GreenTech “Tech Care of the Planet : un numérique responsable pour un avenir durable” on retrouve un petit jeu de mot dans cette phrase. En anglais, “Take Care” veut dire prendre soin et se prononce de la même façon que Tech (technologique) ainsi la région Centre Val de Loire démontre son engagement en faveur du développement numérique durable. L’espace dédié à la Région Centre Val de Loire se distingue également par son design épuré dans les tons beige et blanc, agrémenté de touches de verdure. Cette esthétique réfléchie vise à incarner l’esprit du numérique responsable, même dans son aspect visuel.
Au sein de cet espace, ce sont 48 start-ups de la région qui sont représentées, elles répondent chacune à l’une de ces quatre grandes thématiques :
- Green Tech axée sur les principes de réduction, de réutilisation et de recyclage,
- Foodtech / AgriTech / AgroTech pour une agriculture plus durable,
- BeautyTech qui met en avant l’écologique au service de la beauté,
- Heritage Tech consacrée au patrimoine, au territoire, à l’art et à la culture.
Un photomaton innovant était présent sur le stand. En utilisant l’IA, ce photomaton est capable de générer des portraits dans différents styles, vous pouvez choisir d’être représenté comme une peinture impressionniste, dans le style des années 80 ou dans le style renaissance et repartir avec votre photo quelques minutes plus tard.
Les futurs moyens de transport :
- Tesla avec son pick-up électrique XXL
Nous avions découvert le fameux cybertruck dual motor de Tesla, le pick-up électrique XXL. C’est sa première apparition en France. Son acier inoxydable résistant aux balles de calibre 45 et 9 mm, puis au fusil de chasse calibre 12, long de 5.69 mètres et large de 2.42 mètres, offre un coffre de 3 143 litres, pesant presque 2995 kg ! Avec une autonomie de 515 km, la voiture atteindrait 0 à 100 km/h en 4.3 secondes, et pourrait battre la PORSCHE 911 en ligne droite ! Son prix avoisinerait les 79 000 dollars (74 000 euros environs mais n’étant pas encore disponible à la vente en France, la voiture entame sa “ Cyber Odyssey 2024” qui est une tournée européenne afin de pouvoir l’a présenté au grand public.
- Peugeot et son volant rectangulaire
De forme rectangulaire appelé “ Hypersquare”, ces nouveaux volants intègreront les nouvelles voitures Peugeot avec un premier modèle dès 2026. Sa particularité ? Un mouvement à 150 degrés, ce qui donne l’impression de réduire les efforts de façon considérable pour le conducteur. Quatre alvéoles dédiés à la prise en main du volant, à la régulation de la vitesse, tandis que les clignotants restent derrière le volant de manière “ classique”. L’activation des commandes du véhicule se fera avec une simple pression des pouces ! L’écran central diffusera les informations de contrôle, des pictogrammes seront présents comme le volume de la radio. Ce volant est associé à une technologie appelée “steer by wire”, tout comme le Tesla Cybertruck. Ce qui signifie qu’il n’y a pas de colonne de direction remplacée par un système électrique, offrant un nouvel espace de conduite au conducteur. Peugeot tente de répondre au besoin ergonomique, de praticité à l’intérieur de la voiture de demain !
- VoloCity : le futur taxi aérien
Présent lors des futurs JO de 2024, ne faisant aucun bruit et ne produisant aucune émission, le VoloCity développé par VeloCopter, propose de déplacer les personnes entre les hubs de transports (gare, aéroport..).
Pouvant transporter deux passagers, le taxi aérien est entièrement électrique, capable de réaliser un décollage puis un atterrissage vertical. L’objectif est de rendre ces déplacements sans pilote donc, de façon complètement autonome !
Environnement
C’est la fusion harmonique entre la puissance de la nature et les avancées technologiques, il s’agit de BIOTEOS qui a concrétisé son engagement avec la gamme OXYLON de purificateurs d’air.
Ces purificateurs révolutionnaires exploitent les propriétés des microalgues pour réduire la pollution atmosphérique dans les environnements urbains.
Sur leur stand, deux produits étaient mis en avant : le « OXYLON S« , conçu pour purifier l’air des espaces de bureau, avec une hauteur de 1m60 et un poids de 160 kg, puis le « OXYLON URBAN« , destiné à assainir l’air des métros, mesurant 2m30 de hauteur et pesant 200 kg !
EDF a participé à VivaTech 2024. Ils ont présenté six start-ups de leur portefeuille, axées sur des solutions innovantes et bas carbone. Cette espace, parrainer par EDF appeler « Impact Bridge » a mis en avant les start-ups :
- Spotr qui propose une analyse précise des bâtiments à ses clients en utilisant des images satellites et l’IA
- Sweetch Energy qui développe une énergie neutre en carbone : l’énergie osmotique Il s’agit de l’énergie tirée de la différence de salinité entre l’eau douce et l’eau de mer.
- Exaion qui elle accompagne les entreprises dans leur transformation numérique avec une approche responsable et durable.
- Urbanomy spécialisée dans le conseil en stratégie énergie et climat. Elle intervient sur l’ensemble des scopes de la décarbonisation.
- Fruggr qui a développé une application, Fruggr App, destinée aux smartphones et qui permet d’obtenir un score d’impact environnemental de son activité numérique. L’application calcule ainsi un score initial pour chaque utilisateur et lui propose ensuite des conseils d’usages pour réduire l’impact de son activité, et mieux maîtriser son empreinte.
- Value Park a pour ambition de viabiliser les « parcs » d’activités humaines ou digitaux en produisant des frigories durables à partir d’eau de mer profonde pour une climatisation d’infrastructures côtières ou flottantes sans aucune électricité.
Cette collaboration vise à promouvoir les technologies durables et à encourager les partenariats dans l’écosystème de l’innovation
La robotique à la vivatech 2024
La Vivatech 2024 a également mis à l’honneur les robots cette année, qu’ils soient humanoïdes ou inspirés par la morphologie des canidés. Ces robots, variés et nombreux, se distinguent par leurs designs innovants : certains arborent de grands yeux expressifs, d’autres ressemblent à des créatures fantastiques, tandis que certains n’ont pas de visage du tout. Leur utilité est aussi diverse que leur apparence, allant de l’assistance aux tâches domestiques à des applications industrielles et de divertissement. Cette diversité souligne les avancées technologiques et le potentiel des robots dans notre quotidien. Parmi les florilèges que nous avons pu rencontrer, certains ont particulièrement retenu notre attention :
Le service à la personne de demain :
- ONYRO est un petit robot humanoïde développé par une entreprise française, conçu pour servir dans les secteurs de la restauration, du service à la personne et de la santé. Il est capable de servir des clients, prendre l’ascenseur, et ouvrir des portes. Onyro peut également signaler sa présence en levant le bras et effectuer diverses tâches de manière autonome. Ses capacités polyvalentes et son design amical le rendent idéal dans des environnements avec du public.
- MirokaÏ ce robot aux formes de créature fantastique, nous viendrait directement d’une autre planète pour nous prêter assistance selon son histoire. Déjà présent à la Vivatech 2023 MirokaÏ est, lui aussi, destiné au service à la personne. Monté sur un gyroscope, il se déplace avec une grande agilité, ce qui le rend idéal pour une utilisation dans l’hôtellerie, l’assistance aux personnes, ou des sites touristiques. Son design unique et futuriste ainsi que ses capacités de déplacement fluides en font un allié précieux dans des situations nécessitant une interaction humaine.
Les robots humanoïdes :
- Le robot de Tesla, baptisé « Optimus », affiche une allure futuriste avec ses 172 cm de hauteur et ses 57 kg. L’idée était de le rendre physiquement identique à l’humain dans ses caractériques de taille et de poids ! Capable de porter des charges allant jusqu’à 68 kg et de transporter des objets de 20 kg, sa vitesse est limitée à 8 km/h. Optimus peut trier et repositionner des objets, tout en étant autonome dans ses décisions. Conçu pour interagir naturellement avec les humains, il est doté de la même intelligence artificielle que les véhicules Tesla, ce qui lui permet de comprendre et d’analyser son environnement sensoriel. Équipé d’actionneurs avancés, il bénéficie d’une mobilité fluide imitant les mouvements humains. De plus, grâce à ses multiples capteurs et caméras, Optimus perçoit son environnement et interagit intelligemment avec ce qui l’entoure.
- Le robot humanoïde H1 d’Unitree Robotics mesure 1m80, pèse 47 kilos et peut marcher, courir, monter des marches et même sauté. Équipé de plusieurs caméras de précision, il cartographie son environnement en 3D, ce qui lui permet de comprendre précisément les objets et surfaces autour de lui. Il peut maintenir sa position debout tout en subissant des chocs importants et il est capable de danser. Ce robot pourrait être utilisé dans les domaines de la sécurité et surveillance. Grâce à ses capacités à se déplacer de manière autonome et à cartographier son environnement en 3D, le H1 peut surveiller des zones sensibles et détecter des intrusions. Il pourrait également être utilisé dans l’industrie et logistique, ce robot peut aider à transporter des matériaux, vérifier les stocks et effectuer des tâches répétitives ou dangereuses, ce qui permettrait d’augmenter ainsi la sécurité et l’efficacité sur les sites industriels. Le robot de Unitree est aussi destinée aux services d’urgence et de secours. Sa mobilité et ses capteurs avancés, lui permettent d’être utilisé dans des situations d’urgence pour aider à la recherche et au sauvetage, il peut accéder à des zones dangereuses et fournir une assistance en temps réel.
Les robots canidés :
Les robots ayant l’allure de chien sont de plus en plus utilisés, nous avons pu les rencontrer durant la Vivatech 2024. Qu’ils soient développés par Boston Dynamics ou par Unitree, ils se déclinent en différentes tailles tout en partageant des capacités similaires. Ces “robots chiens” sont capables de marcher, courir, sauter, de monter les escaliers, de danser et même de se tenir sur deux pattes. Leurs quatre pattes, leur confère d’ailleurs une stabilité exceptionnelle. Dotés de caméras, ils peuvent se mouvoir aisément dans divers environnements. Tout comme leurs confrères bipèdes, utilisation des “robots chiens” est variée : de l’inspection de lignes de production à l’automatisation de tâches industrielles en passant par la surveillance de sites sous la supervision humaine. Ils peuvent également être employés par les services de secours pour accéder à des zones dangereuses ou inaccessibles.
Beauté
Le stand LVMH a retenu notre attention avec son “dream garden” qui met en lumière les innovations des grandes maisons. Nous y avons retrouvé 13 maisons iconiques : (Dior Parfum, Dior Couture, Guerlain, Loro Piana, Louis Vuitton, Sephora, Bulgari, Henessy, TAG Heuer, Moët Hennessy, RIMOWA, TAG Heuer Tiffany & Co., Ruinart) Mais..
Loro Piana a particulièrement attiré l’attention en utilisant l’Intelligence Artificielle générative. Cette technologie permet de créer des représentations numériques des clients, les habillant virtuellement avec des tenues de la marque. Cette approche innovante offre une nouvelle manière d’interagir avec les collections, entre mode et technologie pour une expérience client inédite !
Nous pouvons par ailleurs citer Guerlain, qui propose une expérience cette fois-ci, immersive en combinant la diffusion de parfum avec l’utilisation d’un casque réalité virtuelle. Cette initiative innovante permet aux visiteurs de plonger dans l’univers olfactif de la marque, ce qui offre une immersion sensorielle totale et une découverte interactive avec autours, un paysage immersif.
La Poste de demain :
La Poste à présente de 20 solutions et services numériques à essayer durant la Vivatech 2024 certaines d’entre elles se sont démarquées :
- Le robot-consigne autonome de livraison de colis qui sera testé prochainement à Londres, ce robot 100 % électrique et autonome assure un service de livraison à la fois pratique et simple d’accès pour les utilisateurs.
- Les cabines d’essayages pour tester ces achats en lignes et les renvoyer directement s’ils ne nous conviennent pas
- La première série de timbres NFT créés par intelligence artificielle
- Le miroir “deepfake” qui ressemble à des filtres présents sur les réseaux sociaux qui permettent “d’échanger” son visage à l’écran avec une personne à coter de nous. Ce miroir était mis en place par la Poste pour sensibiliser à l’usurpation d’identité grâce aux nouvelles technologies.
Le stand a également permis de présenter plus de 35 start-ups innovantes parrainées par La Poste. Le but de cet espace était aussi de célébrer la place des femmes dans le numérique. La Poste souhaite se positionner dans les prochaines années comme un acteur innovant dans les domaines de la cybersécurité, des solutions marketing et des formations pour la transition numérique.
Durant l’événement, les équipes de La Poste ont présenté une maquette réalisée en Lego représentant l’une de leurs plateformes logistiques Colissimo 8 m², reproduit à l’échelle 1:80 et composée de plus 100 000 briques, a demandé 8 mois de travail.
ELON
Pour clore notre visite du salon, nous avons assisté à la conférence d’Elon Musk dans le grand dôme. Une fois de plus, Elon Musk s’est adressé au public, mais cette fois-ci à distance via une visioconférence.
L’ouverture de la conférence a porté sur Neuralink. Cette entreprise a développé une puce cérébrale capable de recueillir les données liées aux mouvements des patients atteints de quadriplégie. Cette technologie permet de communiquer par la pensée via une machine. Des premiers tests ont été réalisés sur un patient. Musk souligne “ Je crois que l’on peut aider beaucoup de personnes, on peut répondre à quasiment toute blessure cérébrale ou de la moelle épinière..”. Il vient également nous éclairer sur les différentes phases de recherche de Neuralink. La première phase appelé “ télépathique” permet d’utiliser un curseur grâce au cortex cérébral. La seconde phase du projet vise à permettre aux personnes aveugles de recouvrer la vue en agissant directement sur les ondes de traitement optiques du cerveau. Pour Musk, l’objectif de Neuralink est de « réduire les risques liés à la super intelligence numérique« .
Viennent ensuite des questions concernant l’IA. Selon Elon Musk, l’intelligence artificielle créée par Microsoft et Google produit des IA « politiquement correctes ». Ces IA sont orientées dans une certaine direction. Pour illustrer ses propos, Elon Musk prend l’exemple d’une question posée lors de l’apparition de GEMINI : est-il pire de se tromper de genre pour une personne transgenre ou de provoquer une guerre nucléaire ? La réponse était que se tromper de genre était pire. Pour Musk, l’IA doit rechercher la vérité, même si elle est impopulaire, car la curiosité est bénéfique pour les avancées de l’humanité. Une pétition signée en mars 2023 par plus de 100 experts, dont Elon Musk, visait à freiner les progrès de l’IA afin d’éviter certaines dérives. Pour plus de détails, consultez notre article sur l’histoire de l’IA. Finalement, la première question posée par le public concernait la manière de créer une IA responsable et éthique. Musk, rappelant l’importance de dire la vérité, a souligné que la meilleure politique est l’honnêteté.
Un autre sujet abordé concernait la position de Musk sur ce que les médias disent de lui. Il assure ne pas lire les articles à son sujet, ne pas avoir d’alertes de news, et n’a même pas lu sa propre biographie écrite par Walter Isaacson. Il souligne l’aspect très caricatural que la presse lui attribue généralement. Selon lui, les médias cherchent avant tout à générer des clics, ce qui nécessite une prudence face à cette « course désespérée au clic« . Il précise qu’il faut toujours se fier à ce que la personne dit elle-même, plutôt qu’à ce qui est rapporté.
Suite à une question relative aux projets de SpaceX, Elon Musk a souligné que la constellation Starlink est actuellement « concentrée » sur son déploiement. L’objectif est de rendre la connectivité internet accessible partout dans le monde grâce à ses satellites, permettant ainsi à chacun de bénéficier des mêmes services internet, où qu’il se trouve. À long terme, SpaceX vise à rendre la vie sur d’autres planètes possibles, comme sur Mars par exemple.
La question des extraterrestres a été soulevée : sont-ils présents sur Terre ? Selon Elon Musk, aucune preuve n’existe, et si c’était le cas, il les publierait directement sur la plateforme X (rire). Pour lui, la lumière de la conscience est rare dans notre galaxie, mais nous pourrions aspirer à l’étendre. Pour chercher de la vie extraterrestre, il faudrait aller au-delà de notre propre planète, dépassant ainsi ce qu’il appelle le « filtre de la planète unique”.
Comment les infrastructures de recharge pour les voitures électriques évolueront-elles au cours des cinq prochaines années ? Selon Musk, les stations de bornes de recharge sont déjà bien développées en Europe, en Amérique, en Chine et au Japon. Il est convaincu que le problème de la liberté de voyager en voiture électrique est résolu dans la plupart des régions du monde.
Revenons sur le sujet de l’IA et la question « Craignez-vous que votre poste soit remplacé par une IA, M. Musk ? ». D’après lui, deux scénarios sont envisageables : dans un scénario bénin, Musk explique qu’il y a de grandes possibilités que cela devienne notre réalité dans le futur. Un monde dans lequel tout le monde aurait accès à tous les services rendus possibles par les robots et l’IA. Le travail se transformerait en loisir, et nous nous poserions finalement la question « quel sens donner à ma vie sans le travail ? ». Dans le second scénario, nous serions confrontés à de grandes difficultés où l’IA contrôlerait le monde. Cependant, Musk expose que l’homme apporte un sens à l’IA ; sans l’humain, elle n’aurait pas de « direction ». Si nous voulons avoir un aperçu d’un futur très probable, les œuvres de science-fiction d’Ian Banks offrent une vision du monde la plus proche de la réalité.
Des questions relatives à l’IA puis à l’éducation ont émergées également. L’IA représente un véritable tournant dans l’histoire de l’enseignement. Elle offre la possibilité d’accéder à un enseignement de grande qualité en adaptant les niveaux de leçons : “ cela signifie que chacun pourrait avoir un Einstein comme enseignant, mais je crains que ce soient les médias sociaux qui façonnent nos enfants”, précise Musk, auquel il ajoute “ Ces médias sont régis par des algorithmes conçus pour stimuler la dopamine.”
En ce qui concerne le délai avant de pouvoir aller sur Mars, ou même sur la Lune, d’après Elon Musk, il est probable que d’ici à cinq ans pour pourrons aller sur la Lune et dans dix ans sur Mars !
Pour clôturer cette session question/réponse, Elon Musk nous a fait part de sa plus grande peur et de son plus grand espoir : “Un espoir : Mars pour garantir que la conscience survive, mais une peur, celle de l’IA…”.
Peut-être l’année prochaine aurions-nous l’occasion de revoir Mr Musk, mais cette fois-ci en présentiel ?